Lake Como, Italy

Depuis que j’ai commencé à écrire occasionnellement en français sur le blog, je ne suis pas sûre que beaucoup de gens lisent mes articles. J’ai toujours écrit en anglais sur le blog, c’est la langue dans laquelle je pense. J’ai donc décidé d’écrire cet article pour essayer de dire et d’exprimer les choses qui me font peur.

Cette année, j’ai fêté mon 30e anniversaire sur cette terre. Depuis l’année dernière, je fête mon anniversaire avec ma famille et je suis très heureuse d’avoir cette chance. Il y a beaucoup de choses que j’ai vraiment appréciées depuis que j’ai déménagé en France il y a 6 ans. Même s’il y a beaucoup de moments heureux, il y a aussi beaucoup de moments tristes qui ont changé ma réalité. J’ai été profondément attristée par l’idée qu’il n’y avait pas de personne spéciale pour être là pour moi dans les moments difficiles. Au lieu, je me suis retrouvée à quitter une relation toxique qui m’a forcée à mieux me connaître.

Honnêtement, j’essaie de trouver les mots justes pour exprimer l’idée que je veux partager dans cet article. Quelles sont les choses qui me font peur ? S’agit-il de personnes ? Des moments ? ou des souvenirs ? Des sentiments ? Ou de moi-même ? Tout simplement, j’ai peur des sentiments que je ne pourrai pas éprouver dans ma vie, de l’amour et d’être aimée par quelqu’un, d’être appréciée, d’être vécue dans l’amour, et d’avoir quelqu’un qui pourrait mieux me comprendre sans essayer de m’exprimer. C’est très simple mais très compliqué.

La Stabilité Émotionnelle Est-Elle Suffisante?

J’ai parfois l’impression qu’une partie de ma vingtaine a été gaspillée par des relations toxiques. De plus, j’ai passé la majeure partie de ma vingtaine entre l’obtention de mes deux diplômes et le lancement de ma carrière en France. D’un autre côté, je suis à un moment de ma vie où j’ai l’impression d’avoir suffisamment guéri pour m’accepter, mais aussi pour exprimer mes sentiments et mes peurs.

Par exemple, lors d’une séance avec mon psychologue, j’ai été très en colère à l’idée d’être seul. En particulier parce que je n’arrive pas à trouver quelqu’un avec qui partager ma vie. Mon psychologue m’a dit que puisque j’avais déjà atteint un niveau de stabilité dans différents aspects de ma vie, il était normal de se sentir comme ça, car c’est la seule chose qui ne s’est pas encore réalisée. Même si je déteste cette idée, j’ai le choix d’être seule. Cependant, je comprends qu’il y a certaines choses dans cette vie qui ne se réaliseront pas mais je ne suis pas capable de l’accepter.

Même si c’est quelque chose qui me fait peur, je sais que ça viendra au bon moment. J’ai décidé il y a plus de 3 ans de ne rien forcer, aucune forme de connexion. C’est pourquoi j’ai dit précédemment que j’avais le choix d’être seule. Je vois la différence entre l’amour et l’attachement et je n’ai pas l’intention de répéter les fautes du passé.

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